surf report Koh Samui (TH) du 2016-01-01 12:00:00

Reporter New33

New33 C’est notre dernier jour jour sur l’île de Koh Samui et le premier de l’année. Les feuil… les palmiers bougent depuis le réveil. Je file vérifier que le shop est ouvert; pas avant midi… Je ronge mon frein tel un Kyril avant un thermique ou une session sur Ré jusqu’à 11h30. Je craque et file vers le magasin que le gérant est en train d’ouvert. Je lâche mes sous durement gagnés et pars équipé d’une Switchblade en 12m et une board de marque ‘’locale’’ (je ne m’en souviens même plus, trop excité).

Sur la plage, je perds du temps à trouver une pompe, qui finalement reste coincée dans l’aile. Je maudis la crème solaire et mon manque de physique (il est vrai que m’approche du loukoum). Une fois l’embout extrait - et l’aile dégonflée - je trouve une autre pompe et remet la situation à la normale.
Le vent est plus soutenu qu’il y a deux jours, on approche les vingt noeuds. Je trime donc un peu le tracteur et regrette de ne pas voir demandé une 10m (mais c’était dur à prévoir sans être sur la plage). Les put**** de straps m’obligent à sortir par deux fois car les côtés extérieurs n’étaient plus couverts par les housses en néoprène.

Comparativement à la session précédente, les sauts montent plus et permettent d’envoyer plusieurs rotations facilement. Par contre, les kiteloops sont un peu plus velus car l’aile doit être bien chargée avant d’envoyer, sinon la boucle se finit lentement (et l’amerrissage pique un peu).
Je suis toujours surpris du peu de kiters qui envoient des sauts (ou qui essayent). La plupart tirent des bords travers au vent ou papotent sur la plage. Ce n’est pas une critique, juste un constat très souvent renouvelé qui met en lumière nos incohérences entre la course au ‘’matos qui envoie du gros’’ ou les vidéos dans lesquelles les mecs ont des niveaux sur-réalistes et puis notre réalité de riders / pratiquants. L’image du sport hardcore peut parfois paraitre désuète. La troisième dimension est quand même une des valeurs ajoutées du kite (même strapless!).
Il n’en reste que j’essaye de profiter de ces 4h de location en me mettant une tape derrière la tête dès que je sens un coup de mou.
Je ne suis pas prêt de retourner sur l’eau, je dois donc me gaver comme une oie même si mon niveau a vraiment pris du plomb dans l’aile (je reste sur de la métaphore du volatile).
Vanné, rattrapé par le chronomètre, je sors de l’eau, rend le matos (le gérant étant arrivé sur la plage, cela me fis moins de logistique), change de tee-shirt (un manches-longues-mouillé contre un manches-courtes-sec). Je descend le peu d’eau potable qui me reste et pars sans me retourner.

Est-ce que je conseille d’aller à Koh Samui pour le kite? Oui et non. Les conditions sont cools mais trop imprédictibles (selon les locaux, je ne peux juger en si peu de temps). Le spot est sympa mais peu vite paraître étriqué (il n’y en a pas des masses de zones qui soient vraiment safe sur ce bout de terre). L’île est étonnamment blindée de Français (en vacances ou installés) et l’anglais est très courant (pas de prise de tête pour cause d’incompréhension - et je sais de quoi je parle ^^). L’eau n’est pas propice au snorkelling car assez trouble (syndrome mer de Chine). C’était très bien pour quelques jours même si le trajet est un peu long de Shanghai pour cause de billets pas chers!

Mon plus gros problème vient à posteriori car dès que le vent pointe son nez (et chasse un temps la pollution localement généralisée), je redeviens un Kyril et je compense en regardant ces fameuses vidéos sur du ‘’matos qui envoie du gros’’ dans lesquelles les mecs ont des niveaux sur-réalistes. Argh! Je voilà pris à mon propre piège... Sic. ;-)

La bise au Krou33!

P:s: là aussi, problème d'upload des photos (SyntaxError: JSON.parse: unexpected character at line 1 column 1 of the JSON data)
Ce n'est pas dans mes compétences, hélas, de comprendre ce que je peux faire pour corriger cela...